Qui étions nous?

L’«entrisme» historique désigne la pratique trotskiste consistant pour une organisation à introduire dans une autre certains de ses militants afin d’en modifier l’orientation et la ligne d’action.
ENTRISME a assumé et raillé ses ambitions d’un même mouvement en affichant publiquement sa volonté d’infiltrer l’ensemble du spectre culturel.





Propos
Sans queue ni tête, et pourtant, aussi cohérent que l’index d’un bestiaire.

ENTRISME était une publication trimestrielle et mutante, actuelle et transversale, mêlant littérature, photographie, mode, culture geek, musique ou architecture selon l'humeur. Bizarre et gratuite et gonzo et générationnelle et plus encore.
ENTRISME a traité de tout sans se prétendre généraliste.
ENTRISME préférait les nerds aux érudits et n’a eu aucune leçon à donner.
ENTRISME était à la fois voyeur et exhibitionniste.
Actuel, ENTRISME a refusé toute nostalgie.
"Sublimons notre époque, construisons dès à présent notre postérité."


Dispositif
ENTRISME prétendait traiter l’information différemment aussi bien dans le fond que dans la forme. Chaque numéro a été ainsi envisagé comme une pièce unique.
La structure du magazine a évolué au gré de la sensibilité des rédacteurs. Il n’existait pas un quota de pages attribué de manière fixe à chaque rubrique. La volonté était d’ailleurs de repenser au maximum la notion même de catégorie et de privilégier une approche intersectionnelle des sujets. La sobriété de la forme et le travail sur les titres constituaient les seules contraintes. Ainsi, ENTRISME a fait le choix d’un format journal standard et d’une mise en page exagérément brute ne nécessitant que des polices libres de droit, principalement Times New Roman, honnie des graphistes pour sa banalité. L’enjeu, assumer élégamment le «Do It Yourself» et affirmer avec ironie que l'édition n’est en aucun cas la chasse gardée des soi-disant spécialistes ou techniciens.



Web
Parallèlement à l’édition papier, chaque numéro était et est encore disponible librement en consultation sur le site.
Un blog était régulièrement mis à jour, comprenant collaborations inédites, reportages photos, agenda culturel et réactions à chaud. L’espace a été avant tout pensé comme un laboratoire participatif permettant de visibiliser instantanément la nébuleuse ENTRISME.
ENTRISME a tenu en outre à figurer sur les réseaux affinitaires Myspace et Facebook, aussi bien pour accroître sa visibilité que pour faciliter les interactions avec les lecteurs et augmenter sa réactivité face à l’actualité.



Soirées
A partir du printemps 2009 ENTRISME s’est investi fréquemment dans l’événementiel, en tant que partenaire de différentes soirées (Flash Cocotte, Wadklub, Furie, Make Some Noize...) ou de festivals (Eurockéennes de Belfort, Route du Rock, Woodstower, Mon Inouïe Symphonie...). ENTRISME a par ailleurs lancé son premier numéro au centre Pompidou en mars 2009. En janvier 2010 s'est tenue la résidence Entrisme, communauté de l'instant, au sein de la galerie du jour agnès b., le numéro 4 du journal a été réalisé en les murs, parallèlement toute une série d'événements (projection, live, performance...) y fut programmée. En octobre 2010 ENTRISME a présenté Les Survivances, une exposition photographique collective curatée par Sébastien Martinez Barat, lors de la foire d'art contemporain ACCES&PARADOX à Paris.
Depuis ses débuts, ENTRISME a organisé régulièrement des concerts «sauvages» dans des lieux inadaptés et a tenté de reconfigurer le rapport artiste/public : le groupe américain The Death Set a ainsi joué dans une cave, Team Robespierre dans un loft, Maths Class dans un entrepôt, No Age dans une piscine municipale, la vidéo qui suit.



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